CELEBRONS NOS MILIEUX NATURELS

Pour une contemplation des écosystèmes à toutes les échelles

Où que l’on porte nos yeux, la nature se rétrécit. Rien n’arrête plus l’homme invasif. Même pas le spectre d’une catastrophe globale fabriquée par lui-même.

Que doit-on faire ? Que peut-on faire ?


Halte ! Protéger ce qui peut l’être encore fait partie des priorités. En premier lieu, les milieux naturels sans lesquels la vie n’a aucun sens où aller. De la terre elle-même, l’homme n’en créera jamais aucun zoo digne de faire rêver les enfants.

C’est qu’il nous faut la pluie, la forêt, le vent, la montagne, le soleil, la steppe et l’orage.

Merci à ceux qui croient encore à la lutte. Sans eux, l’homme joyeux ne serait plus qu’une fleur se flétrissant sur une dalle de béton.

A nous autres qui ne pouvons nous jeter dans ce combat de tous les jours, il reste la contemplation, et le témoignage de cette richesse alentour. C’est peu, certes, sans extravagance, sûrement, mais à coup sûr riche d’une variété que seule notre indignité envers la nature peut atteindre.

La photographie, bien sûr, peut attester de l’ampleur du vivant et de sa multiplicité, du plus insignifiant au plus beau. Les formes de vie dignes d’un émoi ne se trouvent pas que dans la vue d’un tigre du bengale ou d’une baleine à bosse, si fabuleux soient-ils… De même la diversité des êtres vivants dans nos forêts va bien au-delà des cerfs, sangliers ou chevreuils, présents dans toutes les forêts d’Europe…

Tout est là autour de nous pour inciter au recueillement et à l’action. De nombreux écosystèmes nous entourent, et ils sont aussi variés que les êtres qui les habitent. Les prairies de fauche, pelouses sèches, et autres prairies subalpines sont quelques exemples de ces milieux naturels présentés sur ce site. Mais il en existe beaucoup d’autres, par exemple en Seine-et-Marne et dans les Alpes, où je prospecte actuellement.

Aussi dépeignons les milieux naturels, étalons leurs richesses, dénonçons leurs tracas.


En soi, rien d’étonnant. Mais ces milieux naturels nous sont parfois si familiers que nous ne les prenons seulement comme décors à nos activités du dimanche, et non comme des habitats, dignes d’une vénération pour les communautés qui y demeurent.

Tout comme nous avons besoin d’une maison sans lézardes, les êtres vivants ont besoin d’écosystèmes à l’écart de nos désirs et agressions. Tout compte fait, ces vivants n’ont rien à faire de leurs plus beaux portraits à vendre cher dans les vitrines. Il suffit de lever la tête vers les feuilles par millions, ou de se pencher au-dessus d’un chardon en fleur, pour être plus ébloui qu’au Louvre.

Ce qui importe, c’est cet ensemble unique d’interactions entre les espèces qui composent un écosystème. Avec le temps, les espèces ont développé entre elles des relations durables qui leur permettent de cohabiter. Un coup de pelleteuse ou de fusil là-dedans et c’est l’ensemble qui se grippe, tousse et dégénère.

Qui n’a pas senti les rayons du soleil dans un sous-bois renaissant ne peut saisir ces flux d’énergie qui habitent le vivant, et le font palpiter depuis des millions d’années.

Comment se peut-il à la fin que nous soyons tous des sots et des ignorants, gonflés de désirs puérils, mais si peu doués pour la vie ?

Des questions ?

Si vous avez des questions, je suis à votre disposition pour y répondre !

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